• Mardi 13 septembre 2016, la direction générale a convoqué le CE de DEKRA Industrial SAS pour leur présenter le projet de rapprochement juridique du personnel des sociétés DEKRA Industrial Holding sas et DEKRA Industrial SAS.

    Pourquoi?

    Le principe serait de transférer tout le personnel de DEKRA Industrial Holding sas vers sa filiale DEKRA Industrial SAS. Le souhait de la direction  est que la Holding retrouve une simple fonction financière.

    Pour des raisons juridiques (agréments, contrat commerciaux, nombre de salariés,...), il était plus logique de transférer les salariés de DKI Holding vers DKI SAS plutôt que l'inverse.

    Les motivations de la direction?

    • Le sens de l'histoire
    • la simplification
    • l'harmonisation et la cohérence sociale
    • Fédérer les équipes

     

    Que dit le code du Travail?

    Article L1224-1

    Lorsque survient une modification dans la situation juridique de l'employeur, notamment par succession, vente, fusion, transformation du fonds, mise en société de l'entreprise, tous les contrats de travail en cours au jour de la modification subsistent entre le nouvel employeur et le personnel de l'entreprise.

    Qu'est-ce qui change pour un salarié DEKRA Industrial SAS?

    Rien, hormis une mini augmentation du taux de retraite complémentaire ARCCO.

    Qu'est-ce qui change pour un salarié DEKRA Industrial Holding SAS?

    A part le changement d'employeur, ils bénéficieront du maintien de leurs avantages individuels, et pour une durée de 15 mois maximum du maintien des avantages collectifs, c'est-à-dire:

    • Le mode de calcul de la prime d'ancienneté
    • Les RTT pour le personnel à temps partiel

     

    La direction prévoit de lancer des négociations sur ces 2 sujets pour un accord du substitution afin d'harmoniser cela avec les salariés de DKI SAS.

    Quand?

    Les contrats de travail seraient transférés à compter du 1er Janvier 2017.

    Calendrier?

    13/09/2016 Réunion 0: remise du projet au CE DEKRA Industrial SAS

    14/09/2016 Réunion 0: remise du projet au CE DEKRA Industrial Holding SAS

    19/09/2016 Réunion 0: remise du projet au IC CHSCT DEKRA Industrial SAS

    23/09/2016 Réunion 0: remise du projet au CHSCT DEKRA Industrial Holding SAS

    28/09/2016 Réunion 1: présentation projet au CE DEKRA Industrial SAS et au IC CHSCT DEKRA Industrial SAS

    05/10/2016 Réunion 1: présentation projet au CE DEKRA Industrial Holding SAS et au CHSCT DEKRA Industrial Holding SAS

    12/10/2016 Réunion 2: Remises d'avis du CE DEKRA Industrial SAS et du IC CHSCT DEKRA Industrial SAS

    14/10/2016 Réunion 2: Remises d'avis du CE DEKRA Holding SAS et du CHSCT DEKRA Industrial Holding SAS

     


    votre commentaire
  • Georges Séguy, ancien secrétaire général de la CGT de 1967 à 1982, est décédé samedi 13 août 2016 à Montargis dans le Loiret. Il avait 89 ans.

    Né le 16 mars 1927 à Toulouse, la jeunesse de Georges Séguy est marquée par la montée des fascismes en Europe, le Front populaire et la Seconde Guerre mondiale.

    Dès 1940, il participe aux réunions clandestines des Jeunesses communistes. Il est profondément affecté par l’exécution, en 1942, de Pierre Sémard, ami personnel de son père. Cette même année, il intègre l’imprimerie d’Henri Lion à Toulouse, en tant qu’apprenti.

    L’ensemble du personnel de l’imprimerie est arrêté par la Gestapo le 4 février 1944, sur dénonciation.

    Il est déporté le 21 mars 1944, à l’âge de 17 ans, au camp de concentration nazi de Mauthausen (Autriche). Libéré le 28 avril 1945 par la Croix-Rouge, Georges Séguy rentre à Toulouse le 5 mai 1945.

    Affaibli - il ne pèse que 38 kilos - Georges Séguy dit avoir eu « du mal à refaire surface ». Il place cet épisode de sa vie comme le moment fondateur de toute son existence : « J’ai tout de suite pensé que dans la mesure où j’avais eu la chance inespérée de figurer parmi les rescapés, de revenir vivant de la déportation, ma vie en quelque sorte ne m’appartenait plus ; elle appartenait à la cause pour laquelle nous avions combattu et pour laquelle tant des nôtres étaient morts ».

    Après la Guerre, il entre à la SNCF en 1946. Son véritable apprentissage de la pratique syndicale commence alors. De 1949 à 1957, il est secrétaire de la Fédération CGT des cheminots. Avant tout syndicaliste, son engagement est aussi politique. En 1954, il est élu membre suppléant du comité central du Parti communiste français puis, en 1956, accède au bureau politique de ce parti. Il n’a pas encore 30 ans et est le plus jeune des dirigeants du PCF. Il reste dans cette instance jusqu’en 1982.

    De 1961 à 1965, il est secrétaire général de la puissante Fédération des cheminots de la CGT. En 1965, lors du 35e Congrès de la CGT il devient membre du Bureau confédéral de la CGT.

    Au 36e congrès, le 16 juin 1967, il est élu secrétaire général de la CGT. À ce poste, il tient un rôle de premier plan au cours des grandes grèves de mai-juin 1968, qui débouchèrent sur le constat de Grenelle. En 1970, il est élu membre du bureau exécutif de la Fédération syndicale mondiale (FSM). Il demeure quinze ans secrétaire général de la première organisation syndicale française. Il quitte cette fonction lors du 41e Congrès de la CGT, le 18 juin 1982.

    De 1982 à 1992, il continue de siéger à la commission exécutive (CE) de la CGT. De 1982 à 2002, il est président de l’Institut CGT d’histoire sociale (IHS CGT) dont il est l’un des principaux fondateurs. A la tête de cette association, il a œuvré pour un travail rigoureux sur l’histoire de la CGT, refusant une histoire officielle ou instrumentalisée. À partir de 2002, il en devient le président d’honneur. Georges Séguy est nommé officier de la Légion d’honneur en 1998.

    Lors du 50e Congrès de la CGT, en 2013, Georges Séguy reçut l’hommage des délégués réunis à Toulouse, sa ville natale.Les hommages à Georges Séguy se sont multipliés pendant tout le week-end.

    mardi, 16 août 2016 / Alessandro Vitagliano

     

    Hommage national à Georges Séguy

     


    votre commentaire
  • La direction de DEKRA Industrial SAS a convoqué le comité d'entreprise pour une réunion extraordinaire le 13 Septembre 2016.

    L'ordre du jour est le suivant :

    Remise et présentation du dossier de consultation d'un projet de rapprochement juridique du personnel des sociétés DEKRA Industrial Holding sas et DEKRA Industrial sas en vue de la consultation du CE.

     

    Affaire à suivre...

     


    votre commentaire
  • Les organisations syndicales de salarié-e-s et de jeunesse CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL appellent les salarié-e-s, privé-e-s d’emploi, étudiant-e-s, lycéen-ne-s, retraité-e-s à se mobiliser massivement le 15 septembre contre la loi Travail.

    https://www.google.com/maps/d/viewer?mid=1SceRx8vRR9HT3hZhd3sAEIvTZt8

    Selon des modalités décidées localement, la mobilisation prendra la forme de rassemblements, de manifestations, de grèves, etc… pour obtenir l’abrogation de cette loi et conquérir de nouvelles garanties et protections collectives.

     AVEC LA CGT, REVENDIQUONS NOTAMMENT

    - La mise en place généralisée des 32 heures sans perte de salaire, seul moyen derésorber le chômage de masse qui affecte 5,7 millions de nos concitoyens ;

    - La retraite à 60 ans avec la possibilité d’un départ anticipé à taux plein pour les salariés dans le cadre du compte pénibilité ;

    - Le droit effectif à la déconnexion et l’encadrement du forfait-jour pour les cadresavec l’augmentation des jours de RTT pour ces salariés.

    - L’augmentation du Smic à 1 800 euros brut pour accroitre la consommation,doper la croissance et financer la protection sociale ;

    - La reconnaissance dans les grilles de salaires et les classifications, des qualifications et les modes d’équivalence ;

    - Un taux de remplacement au minimum de 75 %, et en aucun cas inférieur au Smic, pour une carrière complète de travail,

    - La revalorisation des minima sociaux. 

     

    Télécharger « Tract de rentrée »

     

     


    1 commentaire
  • Au terme des réunions NAO 2015, vos représentants CGT sont heureux de vous annoncer des avancées significatives de la direction sous l’impulsion des propositions de la CGT Dekra.

     

    • Extension de la prise en charge à 95 % de la mutuelle pour TOUS les salariés.
    • Pas de salaire en dessous de 1600 € brut par mois sur la base 38,5 heures.
    • Augmentation du budget des œuvres sociales du CE de 0,05 % le portant ainsi à 0,55% de la masse salariale de l’entreprise.
    • 4 RTT à la discrétion du salarié au lieu de 2 RTT soit (2 Direction Générale, 2 Direction Agence, 4 Salarié)

     

    Nous avions décidé de faire à la direction des propositions réalistes et responsables. Elles n’ont certes pas toutes été satisfaites. Néanmoins nous tenons à saluer le geste de la direction lors de ces NAO,  réalisées dans une conjoncture économique difficile pour l’entreprise.

     

    La Direction confirme qu’elle est capable de tisser un dialogue avec les organisations syndicales, ce qui n’existait pas auparavant. Pour exemple la Direction prévoit une négociation avec vos représentants CGT Dekra en vue de définir un accord d’intéressement pour 2015 (ne pas confondre intéressement et participation).

     

    C’est avec ce nouvel esprit positif que nous continuons inlassablement à œuvrer pour les salariés et pour le bien de notre entreprise. Une entreprise qui assume son devoir social tout en relevant le défi économique. La CGT Dekra s’inscrit dans cette relation constructive.


    4 commentaires

  • votre commentaire
  • Bonne et Heureuse Année 2015

     


    votre commentaire
  • Dire non à l’austéritéFrançois Hollande a réussi une performance : nous n’attendions pas grand-chose de sa politique, il arrive à nous décevoir. Profondément. Nous voulions chasser Nicolas Sarkozy, et voici les grandes lignes de sa politique qui continuent. La règle d’or de l’austérité, l’insécurité et la violence sociale perdurent.

    Avec Mitterrand, il y eut le tournant libéral de la rigueur, mais la cinquième semaine de congés payés, les 39 heures, la retraite à 60 ans, les lois Auroux, le RMI plus tard…

    Sous Jospin, il y eut plus de privatisations qu’avec Juppé et Balladur réunis, mais les 35 heures, la CMU, le Pacs et des régularisations de sans-papiers.

    Avec Hollande, rien. Le mariage pour tous ? Tant mieux. Des gouvernements conservateurs l’ont légalisé aussi.

    Depuis deux ans et demi, les catégories populaires n’ont rien obtenu, sauf ce chômage général, qui s’allonge, qui « fout en vrac », qui brise l’avenir. Rien comme revenus supplémentaires : les hausses du Smic valent des Carambars, les hausses des petites retraites, trois paquets de spéculoos. Comme sous la droite, les chômeurs sont culpabilisés et suspects d’être sans emploi, alors que Pôle Emploi n’offre que des métiers déqualifiés, des bas salaires, des temps partiels sous-payés, qu’il faut accepter à moins d’être radié. Mais que peut-on attendre d’un gouvernement qui est ovationné à l’université d’été du Medef ?

    Se loger coûte autant, les charges augmentent, mais Valls a vidé de toute efficacité l’encadrement des loyers prévu par la loi Duflot. Dans les quartiers populaires, faute de budgets sociaux, les plafonds fuient et se fissurent, parfois les balcons s’effondrent, les ascenseurs sont souvent hors service. Comme sous Sarkozy, les inégalités sociales et territoriales se creusent. Et la transition écologique, impératif environnemental et source de relance économique, reste un mirage. Aucune stratégie industrielle permettant la reconquête de l’activité et de l’emploi n’est à l’œuvre. Rien non plus pour les jeunes qui devaient être, disait le candidat Hollande, la priorité du quinquennat. Quant à l’ambition écologique, la compression des dépenses publiques et l’allégeance au monde de la finance la réduisent à peau de chagrin.

    Il faut, répète-t-on en boucle au sommet de l’Etat, réduire la dette publique, comprimer les dépenses. Le gouvernement qui produit tant de misères invisibles, tant de galères, n’y parvient en rien, à force de multiplier les avantages aux grandes entreprises.

    Un si petit monde décide au mépris de la démocratie, dans le cadre d’une Ve République exsangue. Ceux qui imposent cette politique ne se représentent pas une seconde la réalité des milieux populaires. Comment le pourraient-ils ? La distance sociale est trop grande. Issus des beaux quartiers, brillants sujets d’HEC, de l’ENA, de Sciences-Po, devenus business schools, ils appliquent les patterns et savoir-faire du privé intériorisés mieux que leurs condisciples. Leurs carrières les font circuler entre haute fonction dans l’Etat et haute fonction dans les entreprises du CAC 40.

    Cette nouvelle noblesse libérale d’Etat ne fréquente, ne connaît, ne voit, ni ouvriers, ni employés, ni techniciens, ni chômeurs… Ils voient des comptes (à « restaurer »), l’impératif d’y parvenir pour se « placer » dans la concurrence qui parmi eux fait rage.

    Quant à l’austérité, ce sont des vies empêchées, des millions de vies passées sous la menace : de perdre son boulot, d’être expulsé, surendetté, de ne plus boucler le mois, de ne pas réparer sa voiture, payer les transports, le gaz, l’électricité, pour se chauffer. Et, qui le dit, qui le sait, de ne pas « avoir de quoi » faire manger correctement ses enfants, si bien qu’ils n’ont qu’un vrai repas par jour : à la cantine scolaire. Ceux qui résistent ? Les CRS. Les syndicalistes qui se battent ? L’amnistie leur est refusée. Les sans-papiers surexploités et sans droits ? Expulsés comme sous Guéant. Le droit de vote des immigrés ? Aux oubliettes. Avec certains ministres ou ex-ministres, nous faisions campagne en 2010 pour sauver la retraite à 60 ans. Avec François Hollande, là comme ailleurs, la plupart des régressions sarkozystes ne sont pas abrogées. Hier, qu’était-ce que la gauche ? Partager pour l’égalité. Eriger des droits et des protections sociales, des libertés publiques, corriger les méfaits du capitalisme, rejeter cette civilisation du « renard libre dans le poulailler libre ».

    Depuis 2012, Hollande a enrichi les riches et appauvri les pauvres. L’austérité n’est pas pour tout le monde : 40 milliards de dividendes versés aux actionnaires en 2013, 5% de plus qu’en 2012. Après les milliards donnés sans contreparties aux grandes entreprises avec le « pacte de compétitivité », le nouveau budget va plus loin. Financer les cadeaux aux entreprises, suppose de prendre l’argent quelque part. C’est sur la majorité de la population que vont peser les 21 milliards d’économies annoncés : 9,6 milliards en moins pour la Sécurité sociale, 7,7 milliards en moins dans les services publics et 3,7 pour réduire l’action des collectivités locales.

    Traduction : de nouvelles suppressions de postes, salaires bloqués dans la fonction publique, des services publics dégradés, des coupes supplémentaires dans l’assurance maladie (notamment dans les hôpitaux)… Les collectivités locales ne pourront faire face à leurs dépenses alors que l’Etat leur a transféré de nouvelles attributions sociales et éducatives.

    Nous avons honte d’avoir voté Hollande. Il fustigeait « la finance », invisible ennemi. Avec Emmanuel Macron, Jean-Pierre Jouyet, Laurence Boone, des banquiers dictent sa politique économique. Refuser ces choix est un préalable pour construire une alternative émancipatrice. Nous sommes convaincus que l’austérité appartient au vieux monde et qu’une politique fondée sur le partage des richesses, la démocratie véritable et la transition écologique apporterait un mieux vivre pour les « 99% » que nous sommes.

    Comme les Québécois contestant la privatisation des universités, nous porterons désormais un carré de feutrine rouge à nos boutonnières, sur nos sacs, nos vélos, à nos fenêtres. Nous avons manifesté le 15 novembre à l’appel du collectif AAA (Alternatives à l’austérité). Nous appelons celles et ceux qui refusent l’austérité à mettre des carrés rouges partout. Cela dira notre nombre. Cela dira : carton rouge à l’austérité.


    votre commentaire
  • Loi Macron Du sur-mesure pour la finance !Le contexte national est marqué par une accélération de la fuite en avant libérale. Dans notre pays comme partout dans le monde, la crise causée par les choix des politiques menées au service du capital et de la financiarisation de l’économie est utilisée pour faire reculer les droits et garanties collectives des salariés.

    En France, le MEDEF contourne désormais la négociation et tient directement la plume pour écrire la loi. Le projet de loi pour « l’activité et la croissance », présenté par le ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique, Emmanuel MACRON en est un bon exemple.

    Ce projet de loi, dont le champ est extrêmement large, consiste à inverser l’ordre des priorités : c’est maintenant le travail qui est au service de l’économie et plus l’inverse. L’économie, comme l’ensemble des enjeux sociaux liés au monde du travail, aux problèmes écologiques et sociétaux ne doivent viser qu’un objectif : la réponse aux besoins des salariés et des citoyens. Ce type de mesures, déjà mises en place dans de nombreux pays européens, n’ont jamais ni permis de créer des emplois ni de retrouver la croissance. Le gouvernement, sous-couvert de lutte contre les corporatismes, s’attaque aux protections et régulations collectives dont bénéficient les salariés et les citoyens, pour les mettre en concurrence et dérèglementer.

    Au-delà de la remise en cause des professions réglementées, les régressions sociales ressortant de ce projet de loi sont notamment les suivantes :
    -  La libéralisation du travail du dimanche et de nuit se fera au détriment des créations d’emploi et du niveau de salaire, avec des remises en cause de la majoration du travail du dimanche et de nuit.
    -  La libéralisation du transport de voyageurs en bus entre en contradiction explicite avec les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre sur lesquels la France s’est engagée. Après les autoroutes, les aéroports, encore une fois, on privatise les bénéfices.
    -  La sécurisation des employeurs continue, sous couvert de simplification, avec une réforme annoncée par voie d’ordonnance de l’inspection du travail et de la médecine du travail et une nouvelle sécurisation des licenciements pour empêcher l’annulation des PSE sans motivation économique.
    -  La remise en cause des conseils de prud’hommes avec notamment la mise en place de juges professionnels au détriment de juges prud’hommes, l’instauration d’un arsenal disciplinaire à caractère antisyndical…

    Ces nouvelles attaques sont graves pour le monde du travail.

    La CGT mettra tout en œuvre pour les combattre.

    L’enjeu du syndicalisme est de démontrer la nocivité de l’austérité et de mettre en avant des solutions de sortie de crise. Pour la CGT, le meilleur moyen de résister et de mettre en échec les mesures régressives, c’est d’ouvrir des perspectives aux salariés à partir de leurs revendications sur les questions de salaires, d’emplois, de conditions de travail, de protection sociale et de service public.

    Dernière minute : aujourd’hui, le Conseil Supérieur de la Prud’homie s’est réuni avec à son ordre du jour le volet de la Loi MACRON sur la Justice Prud’homale. La quasi-totalité des organisations syndicales de salariés et d’employeurs ont émis un avis défavorable à l’instauration du Juge Professionnel et contre les mesures disciplinaires. C’est une première victoire !!!


    votre commentaire
  • La CGT se félicite de l’adoption par le CESE d’un avis sur la mixité des métiersLa section Travail du Conseil Économique Social et Environnemental (CESE), présidée par la CGT, a adopté, ce jour, un avis, sur saisine du Premier ministre, « Agir pour la mixité des métiers ». La CGT, qui a voté pour, se félicite de son adoption à l’unanimité, moins 5 abstentions, par les membres du CESE.

    Alors que seuls 17 % des métiers peuvent être considérés comme mixtes*, l’avis du CESE fait de la mixité « une étape supplémentaire dans la politique d’égalité professionnelle ». Il constate une forte asymétrie : d’un côté des métiers à dominante masculine qui restent difficilement accessibles aux femmes, qui rencontrent dès l’étape de formation professionnelle des obstacles considérables sur leur parcours ; de l’autre, des métiers à dominante féminine qui n’attirent pas les hommes, car ils « sont peu valorisés, faiblement rémunérés, et parfois voués au sous-emploi et au temps partiel ».

    Le CESE fait 4 grandes propositions :
    - Déconstruire les stéréotypes sexistes sur les métiers à l’école et dans l’emploi
    - Une action volontariste des branches dans les négociations quinquennales sur les classifications pour revaloriser les métiers à prédominance féminine, lutter contre le temps partiel, agir pour la mixité… Le CESE recommande la mise en place d’incitations publiques.


    - Une action volontariste de l’État en appliquant le principe « à travail de valeur égale, salaire égal », et la revalorisation des métiers à prédominance féminine dans la fonction publique
    - Promouvoir la mixité par la négociation et l’information-consultation dans l’entreprise. Cela nécessité notamment de faire de la mixité un levier pour l’amélioration des conditions de travail, de lutter contre les discriminations qui pèsent sur la carrière des femmes et de négocier sur l’articulation des temps.

    Par cet avis, le CESE démontre l’enjeu pour la société toute entière de renforcer la mixité au travail. Le CESE pointe les leviers concrets, et démontre que la mixité des métiers ne repose pas seulement sur la lutte contre les stéréotypes mais nécessite une revalorisation des métiers à prédominance féminine, des mesures pour lutter contre la discrimination durant les carrières ou encore une amélioration des conditions de travail.

    Le consensus obtenu au CESE doit se traduire à tous les niveaux. Le blocage opéré par le patronat doit cesser, et des négociations doivent s’ouvrir à tous les niveaux pour permettre l’égalité entre les femmes et les hommes et la mixité des métiers. La CGT interpelle également le gouvernement qui, après avoir saisi le CESE, doit se donner les moyens de faire appliquer ces propositions.

    La CGT continuera de porter dans toutes les négociations dans les branches, et dans les entreprises l’égalité professionnelle et la mixité des emplois.


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique