Je souhaiterais, au nom des 25 organisations qui l'ont cosignée, vous faire part des raisons qui ont présidé à l'adoption d'une déclaration commune soumise au congrès de fusion des fédérations de l'industrie.

  (Je tiens à souligner, également, que le comité motions et résolutions a décidé de soumettre au congrès cette proposition).
Elle a pour objectif de proposer une action commune à l'initiative des 230 organisations composant la nouvelle fédération, en Europe, le 9 octobre 2012.

Tout d'abord, le choix de la date n'est pas un hasard, elle serait la contribution de l'ensemble de l'industrie européenne à la journée mondiale contre la précarité et le « mal vivre ».
Cela aurait du sens du fait du contenu même de la proposition qui est axé sur le développement de l'industrie comme gage de développement de l'emploi, sachant :

• qu’un pays sans industrie est un pays qui meurt - trop de peuples européens en font l'amère expérience,
• qu’un emploi dans l'industrie permet la création de 3 à 5 emplois dans la soustraitance et les services.

Elle se veut également une réponse à tous ceux qui veulent s'en prendre au syndicalisme et tenter de le marginaliser au nom de l'intérêt supérieur du capitalisme.
L’ex président de la République française vient d'en faire l'amère expérience. Il n'y a pas de société, dite avancée, sans le rôle indispensable des corps intermédiaires et particulièrement des syndicats. Le nouveau président de la République française a d’ailleurs donné un signe fort en invitant les Secrétaires Généraux des Organisations Syndicales lors de son investiture.
Que 230 organisations se rassemblent, exclament leur refus de l'austérité pour les peuples, qu' elles donnent le signal du rassemblement contre tout ce qui divise, qu'elles prônent une autre politique pour la réponse aux besoins et, dans ce cadre, exigent un réel débat sur l'industrie, l’emploi industriel et son contenu - voilà le sens de la journée d'actions du 9 octobre !
Tous ensemble pour construire un autre avenir, voilà le message que nous pourrions envoyer aux dirigeants européens et porter avec les salariés, lors de cette journée d'actions européenne et mondiale.