La proposition d’une journée d’actions européenne le 29 février 2012 à l’appel de la CES trouve un écho favorable auprès des salariés.

 
Les salariés refusent de payer une crise dont ils ne sont en rien responsables. Ils refusent l’austérité imposée par le Conseil européen et le gouvernement français dont le seul objectif est de protéger et servir les intérêts des actionnaires.
Les premiers résultats financiers des principaux groupes de la métallurgie montrent qu’il est largement possible de répondre aux revendications des salariés en matière de salaires, d’emplois stables de qualité.
Renault affiche par exemple un résultat pour 2011 de plus de 2,1 milliards d’euros, Peugeot 588 millions d’euros, AlcatelLucent 868 millions d’euros, Vinci 1 904 millions d’euros et la première place sur le podium des profits revient à Total avec 12.27 milliards d’euros.
Ces résultats servent principalement les actionnaires à l’exemple de Renault dont les dividendes augmentent de 386%.
Ils font le choix des actionnaires et pas celui des salaires… Les salariés ne s’y trompent pas, ils exigent une autre répartition des richesses qu’ils ont contribué à créer. Les luttes collectives dans la période se multiplient et s’inscrivent dans la préparation du 29 février 2012 notamment avec des appels à la grève unitaires :
- pour l’augmentation générale des salaires dans le groupe Thalès, Snecma, Alstom, Altia, Renault, Renault Trucks, Dassault, Dekra…
- pour le développement de l’emploi à la Fonderie MBFT, à la Sobrena …
Les luttes appellent à converger avec celles des autres salariés du privé et du public à la fois en France et en Europe.
Nos voisins européens ; espagnols, italiens, portugais, grecs, belges, polonais…, se mobilisent aussi contre les plans d’austérité et préparent unitairement la journée du 29 février 2012.
Les salariés considèrent que les organisations syndicales peuvent être utiles pour la satisfaction de leurs revendications. Plus de 900 salariés de la métallurgie ont rejoint la CGT depuis le début de l’année 2012.
La CGT DEKRA appelle les salariés à s’exprimer sur leurs revendications et à définir les formes d’actions, à débattre de la grève pour participer aux manifestations organisées dans tous les pays le 29 février 2012 et à s’organiser avec la CGT.