• Trente patrons trop bien payés


    Trente patrons trop bien payésTrente: c'est le nombre de patrons au salaire trop élevé, selon le magazine Capital. Ce dernier a comparé les revenus des dirigeants d'entreprises françaises cotées en bourse et les performances de leurs sociétés. Outre les dix dirigeants de ce classement, on remarque entre autres Anne Lauvergeon.

     L'ex-PDG d'Areva licenciée l'an dernier a perçu 1,5 million d'euros d'indemnités de départ, malgré de mauvais résultats. Autres dirigeants trop bien payés Xavier Huillard (Vinci), qui totalise 3,1 millions d'euros de revenus en 2011, ou encore Daniel Julien (Teleperformance), dont le salaire fixe est deux fois plus élevé que son variable, pour une rémunération totale de 2,9 millions d'euros. Les résultats des sociétés ont été jugés selon quatre critères, rentabilité, marge brute, évolution du cours en Bourse et bénéfice par action. Ils ont été évalués sur la
    période 2007-2011 (50%) et sur l'année 2001 en particulier (50%).


    10 patrons trop bien payés


    Trente patrons trop bien payésLakshmi Mittal (ArcelorMittal)
    Le patron d'Arcelor Mittal a multiplié par trois sa rémunération variable en 2011, alors que les résultats du groupe ne le justifient pas véritablement. Le patron du numéro un mondial de l'acier a perçu 2,9 millions d'euros de revenus en 2011 (salaire fixe de 1,3 million d'euros + variable). En parallèle, les résultats nets du groupe ont chuté de 81% entre 2007 et 2011. C'est ce qu'indique le magazine Capital, qui a évalué les performances des patrons d'entreprises françaises cotées en bourse, en comparant leurs salaires aux résultats de l'entreprise entre 2007 et 2011.


    Trente patrons trop bien payésBaudouin Prot (BNP Paribas) 

    Le PDG de BNP Paribas possède des revenus élevés au regard des résultats du groupe. Il a perçu 2,7 millions d'euros de revenus en 2011, dont 0,9 million d'euros en salaire fixe et 1,8 million en variable et stock-options. BNP Paribas a pourtant enregistré des résultats nets mitigés sur la période 2007-2011, en baisse de 17%.

     
    Trente patrons trop bien payésHenri de Castries (Axa)
    Le PDG du groupe d'assurances a augmenté son salaire fixe de 14% en 2011. Sa rémunération totale atteint 3 millions d'euros, alors que les résultats nets du groupe ne sont pas exceptionnels. Au premier semestre 2012 le résultat net est en baisse de 38% à 2,58 milliards d'euros. Ce résultat a chuté de 29% entre 2007 et 2011.

     

     


    Trente patrons trop bien payésPierre-Henri Gourgeon (Air France-KLM)
    L'ex-PDG d'Air France-KLM, limogé fin 2011, a touché des indemnités de départ de 1,4 millions d'euros qui ont fait polémique. Outre cette indemnité, Pierre-Henri Gourgeon a perçu 2,2 millions d'euros de revenus (salaire fixe+ variable). Le groupe d'aviation a pourtant enregistré des pertes de 805 millions d'euros en 2011 et l'action a chuté de 71% durant cette même année.

     
    Trente patrons trop bien payésLars Olofsson (Carrefour)
    Lars Olofsson a été limogé de son poste de patron de Carrefour début 2012, en recevant une indemnité de départ de 1,5 million d'euros. Un parachute doré qui fait polémique au vu des résultats catastrophiques de Carrefour en 2011. D'autant plus qu'il s'ajoute à des revenus de 2,7 millions d'euros pour Lars Olofsson en 2011. Le groupe a pourtant enregistré quelque 2,2 millions d'euros de pertes durant cette année.

     


    Trente patrons trop bien payésMaurice Lévy (Publicis)
    Le patron du groupe de publicité affiche de bonnes performances, avec des résultats nets en hausse de 32% entre 2007 et 2011. Mais ce bilan est plombé par la prime exceptionnelle de 16,2 millions d'euros qu'il a touché en 2011. Cette dernière lui avait été accordée dès 2003 à condition qu'il soit toujours présent dans le groupe en 2011. Maurice Lévy a donc touché au total près de 20 millions d'euros en 2011. Une rémunération qui lui vaut d'être considéré par certains comme le symbole du patron voleur.

     


    Trente patrons trop bien payésFrédéric Oudéa (Société générale)
    Le PDG de la Société générale a beau avoir diminué la part variable de son salaire (-43%) en 2011, il a tout de même perçu deux millions d'euros de revenus l'an dernier (fixe + variable). Une somme jugée trop élevée étant donné les mauvais résultats du groupe. Ces derniers ont chuté de 35% en 2011 par rapport à l'année précédente.

     


    Trente patrons trop bien payésGérard Mestrallet (GDF-Suez)
    Le salaire variable du PDG du groupe énergétique a baissé l'an dernier pour atteindre 1,7 million d'euros. C'est également le cas des résultats de GDF-Suez, en très légère baisse de 3,6% en 2011 par rapport à l'année précédente. Mais Gérard Mestrallet s'est rattrapé avec ses stock-options, qui atteignent 0,6 million d'euros. Pour une rémunération totale de 3,7 millions d'euros. Le PDG âgé de 63 ans pourra bénéficier de revenus de ce type jusqu'en 2016, car le conseil d'administration du groupe a repoussé la limité d'âge du PDG de 65 à 67 ans.

     


    Trente patrons trop bien payésCarlos Ghosn (Renault)
    Le patron de Renault est trop bien payé au vu des performances du groupe automobile. Il a reçu 2,8 millions d'euros de revenus en 2011 (salaire fixe + variable). Et cela sans compter les 8 millions d'euros que lui verse Nissan au Japon. En parallèle, Renault a enregistré des résultats nets en baisse de 39% en 2011 par rapport à l'année précédente.

     

     


    Trente patrons trop bien payésJean-Paul Chifflet (Crédit agricole)
    Le Crédit agricole a enregistré près de 1,2 million d'euros de pertes l'an dernier, ce qui n'a pas empêché son directeur général Jean-Paul Chifflet de profiter d'une rémunération confortable de 1,8 million d'euros.

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