• Place à la justice sociale

    Place à la justice socialeLe 23 avril 2012, lendemain du premier tour de l’élection présidentielle, le président-candidat Sarkozy, a annoncé un rassemblement le 1er mai pour le «vrai travail».


    Pourtant, il y a quelques semaines, il a dit préférer écarter tous les «corps intermédiaires» (comprenez les organisations syndicales) et solliciter le peuple par référendum pour être en prise directe avec. C’est un pas de plus vers une dérive autoritaire qui rappelle à la valeur du travail défini par Pétain. Des syndicats «libres» sous le joug du pouvoir alors que les syndicats de classe et de lutte comme la CGT sont sans cesse attaqués pour être discrédités, marginalisés. 

    La politique de la droite sarkozyste, depuis 2007, aura surtout mis en avant la porosité entre la droite dite républicaine et l’extrême-droite. Le barrage sanitaire a sauté. L’identité nationale, la chasse aux Roms, la stigmatisation des étrangers, lui ont fait siphonner les voix du FN en 2007.Place à la justice sociale


    A peine les urnes vidées, c’est la danse du ventre pour draguer les électeurs du FN, sur les mêmes thèmes, alimentant les mêmes haines et les mêmes peurs. Mais ces résultats marquent surtout l’absence de politique crédible face à la crise, de changement pour l’amélioration de nos conditions de vie au quotidien.
     

    C’est dans ce contexte électoral que se tient, cette année, la fête des travailleurs. Unitaires, les défilés sont pour les salariés du pays l’occasion de réaffirmer nos aspirations à plus de justice sociale, à une autre répartition des richesses. La CGT y porte ses 10 exigences pour sortir de la crise dont la relance de l’activité par les salaires et l’emploi. Battre Sarkozy, le 6 mai prochain, ne suffira pas pour gagner un SMIC à 1 700 €, le retour de la retraite à 60 ans pour tous et à taux plein, pour une politique industrielle ambitieuse et la reconquête de nos services publics efficaces.
     

    Comme l’a affirmé la Commission Exécutive Confédérale:

      « Battre Nicolas Sarkozy en élisant un nouveau Président de la République est nécessaire. C’est contribuer à créer un contexte plus favorable aux revendications et au progrès social qui nécessiteront toujours des mobilisations syndicales. C’est réaffirmer la légitimité de l’action syndicale dans un pays démocratique. C’est ouvrir de nouvelles possibilités pour intervenir dans la vie de l’entreprise et de la cité »

    Car seule l’intervention massive et déterminée des salariés peut inverser les politiques menées et remettre au centre des objectifs la revalorisation du travail. Il s’agit aussi de conforter la place que les réponses aux revendications sociales doivent prendre dans les politiques à venir. C’est aussi réaffirmer la lutte pour le progrès social qui appelle à la solidarité de l’ensemble des travailleurs, quelles que soient leurs origines, leurs nationalités ou leurs croyances, pour exiger que le progrès social soit placé au coeur des politiques européennes.
     

    Face aux défis qui nous attendent, pour améliorer notre quotidien dans le travail et dans la vie, le renforcement de la CGT est plus que jamais nécessaire et indispensable. Le renforcement de la CGT est la condition essentielle pour poursuivre et amplifier le travail idéologique contre les idées fascistes du FN. Il est nécessaire et indispensable pour créer les conditions de luttes nombreuses pour de nouvelles conquêtes sociales dès les prochaines semaines.

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