• Dans nos rétros, (rétrospective)

    Dans nos rétros, (rétrospective)Sur l’ensemble de la planète et particulièrement au Proche Orient, la population essuie au détriment de leur vie, les choix d’une poignée de dirigeants. Mais la situation internationale peut aussi révéler des nouvelles moins dramatiques, ne serait-ce qu’au niveau européen, dans un contexte peu habituel. Ainsi, en 2012, plusieurs journées d’actions à l’échelle européenne ont été organisées.


    La dernière, le 14 novembre dernier, à l’appel de la CES n’était pas anodine. Et le rôle de la CGT, dans cette orientation, n’est pas neutre. Cette action s’est trouvée par ailleurs organisée au coeur d’une séquence douloureuse pour nombre de travailleurs subissant plans sociaux, rigueur salariale, remise en cause des garanties collectives, et en plein débat national sur la compétitivité et le « coût du travail ».
    Résistant aux demandes des salarié(e)s et de leurs organisations syndicales, le pouvoir en place a répondu avec zèle aux revendications patronales de baisse des salaires et de report du financement de la protection sociale sur la collectivité. Force est de constater que la voracité des pigeons est sans limite…
    Dans nos rétros, (rétrospective)Les options économiques et sociales retenues par le Gouvernement ne sont pas contrebalancées par les quelques possibilités d’interventions des travailleurs au sein des organes de direction des entreprises. Possibilités que notre syndicalisme utilisera toutefois pour autant qu’une réelle capacité d’intervention nous soit donnée.


    La situation économique et sociale et le matraquage médiatique sur la nécessité d’un effort soi-disant partagé expliquent sans doute une participation française très en retrait des dernières mobilisations à l’appel des syndicats. La précarité vécue par une part de plus en plus importante de la population n’explique cependant pas à elle seule la modestie de la participation. Celle-ci interroge le mouvement syndical quant à ses capacités d’explication, de débat, de construction revendicative et par voie de conséquence de mobilisation.

    Enjeux qui traversent notre syndicalisme et sur lequel nous aurons à débattre assez rapidement afin de tenter de trouver les solutions permettant une implication plus importante des salariés aux décisions les concernant.
    De l’autre coté de la barricade, on n’a jamais vu une mobilisation aussi large et sans faille que celle du patronat pour faire aboutir les revendications du capital. Il est incroyable qu’une petite équipe de patrons ait pu manipuler les dirigeants de PME et faire passer les rapaces pour des pigeons pour ne pas payer un impôt sur les plus-values de cession d’entreprises. Il est urgent que le changement exprimé dans les urnes en mai dernier se traduise par une autre politique que celle qui a conduit à la dégradation de la situation économique et sociale de notre pays.
    L’explosion du chômage sur fond de délocalisations, de casse industrielle, de précarisation de l’emploi, plonge notre économie dans la récession. La rigueur salariale dégrade le niveau de croissance et les conditions de vie des salariés actifs et retraités.
    Il est certes difficile de répondre aux attentes sociales tout en se préparant à voter un budget d’austérité qui s’inscrit dans la mise en oeuvre du traité européen. Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2013 s’inscrit dans la même camisole budgétaire de la règle d’or. Pour la CGT, cela ne permettra pas de faire face aux défis auxquels est confrontée l’assurance maladie.
    Dans nos rétros, (rétrospective)Si quelques mesures vont dans le bon sens, comme la fin de la convergence tarifaire public/privé, le remboursement à 100 % de l’IVG, l’engagement de répondre au problème des déserts médicaux … en revanche, le projet prévoit la création d’une taxe additionnelle à la solidarité pour l’autonomie, au taux de 0,15% en 2013 et de 0,30% en 2014 pour les retraités imposables. Rappelons que des milliers de retraités seront, pour la première fois, imposables en 2013, du fait du gel du barème sur l’impôt, décidé par le précédent gouvernement sous l’ère Sarkozy. Le pouvoir d’achat des retraités subit et subira une véritable baisse. Cette mesure est inacceptable.
    Dans l’ensemble de nos entreprises, la CGT n’est pas restée inactive en 2012. On pense bien évidement aux camarades en lutte chez Arcelor-Mittal, PSA, Alcatel… qui font la Une des médias mais aussi tous ceux qui chaque jour font vivre le syndicalisme pour améliorer la vie des travailleurs. D’ailleurs cette dynamique revendicative se fait ressentir dans notre fédération qui commence la nouvelle année en fêtant son 65 114e adhérent. La nouvelle année, c’est le moment où l’on prend de bonnes résolutions, alors pourquoi pas celle de faire adhérer à la CGT lors de la prochaine campagne fédérale de déploiement du 4 au 15 février 2013.

     

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