• Changeons de cap

    Changeons de capIl y a un an, beaucoup de salariés aspiraient au changement notamment contre la politique de Nicolas Sarkozy. Depuis son départ, le Cap pris par le gouvernement Socialiste ne prend pas le chemin du changement. Il n’a pas créé la rupture de la politique sociale et économique menée par le gouvernement précédent.


    La CGT s’était exprimée d’ailleurs pour un changement dans l’intérêt des salariés. Mais aujourd’hui, force est de constater l’écart entre les attentes des salariés et les réponses politiques apportées occultant les vrais problèmes que rencontrent les français au quotidien, comme la baisse du pouvoir d’achat, l’emploi, les salaires, les retraites…
     

    La récession en France continue son avancée, comme dans l’ensemble des pays européens au rythme des mesures de restrictions budgétaires imposées aux peuples. Pourtant, l’horizon reste toujours aussi sombre pour la majorité de la population à qui on demande de faire des efforts pour garantir aux nantis de s’enrichir toujours plus.
     

    Des mesures d’austérité sont mises en place comme l’accord dit de sécurisation de l’emploi ou l’ANI mais qui ont des conséquences graves pour les salariés. Comment le gouvernement peut-il penser que les mesures préconisées par le patronat pour l’emploi seraient la solution contre le chômage ? Alors qu’elles ne font qu’accélérer la destruction du code du travail et la protection des travailleurs.
     

    Cet accord, une fois mis en place, permettra surtout d’augmenter les dividendes des actionnaires, alors que dans le même temps, bon nombre de salariés auront quant à eux, contraint d’accepter des conditions d’augmentations du temps de travail avec des baisses de salaires ! Jamais nous n’avons connu un tel recul en matière de droit salarial depuis ces 40 dernières années.


    Et pourtant de l’argent il y en a ! dans les poches du patronat, dans les banques, sur les marchés financiers. Sans compter l’argent dissimulé, qui échappe à tout contrôle fiscal alors qu’il est créé sur notre territoire. L’évasion fiscale se joue à une telle échelle que les paradis fiscaux abriteraient entre 30 à 50 milliards d’euros échappant aux recettes fiscales françaises. C’est autant d’argent qui ne va pas à l’investissement productif, au logement, au développement des services publics, à la santé, à la protection sociale. Rappelons que le montant du « trou » de la sécurité sociale s’élevait à 13,1 milliards en 2012. C’est cet argent qui manque à chaque fin de mois aux salariés condamnés aux petits salaires, au chômage, aux petites retraites.


    Oui de l’argent il y en a ! la relance de l’économie nationale passe obligatoirement par l’augmentation du salaire minimum d’embauche, qui doit être fixé à 1700€ (pour un salaire minimum de référence). D’autant que ceux sont les salaires et les cotisations qui alimentent les caisses de la protection sociale pour la santé, la retraite, l’assurance chômage. Nous avons besoin d’encadrer les banques pour les contraindre de placer l’argent pour investir dans l’outil productif, dans les services publics. Cela permettrait une reconquête industrielle avec la création et le développement de fi lière. C’est la seule garantie de création d’emplois.


    Dans ce contexte, rien ne se fera sans la mobilisation. Il nous faut construire l’unité avec les salariés, pour faire naitre l’espoir partout où la même politique d’austérité et la restriction des droits sont imposées aux salariés. Elles aggravent la crise, plongent les peuples dans la misère et provoquent la récession dans la zone euro. Après les manifestations du 1er mai, la CGT a lancé un appel aux salariés, pour être plus fort face à ces mauvais coups. Elle propose de se rassembler notamment lors de la semaine d’action du 7 au 14 juin 2013. Mettons tout en oeuvre pour construire avec les salariés, dans les entreprises et les lieux de travail, les conditions pour exprimer leurs mécontentements.


    L’augmentation des salaires, l’emploi, le développement industriel et des services publics, les droits à la retraite, doivent être à l’ordre du jour de nos axes revendicatifs.


    Continuons le combat pour défendre notre retraite à 60 ans, un salaire minimum a 1700€, et une sécurité sociale de haut niveau.

    « Le lien entre santé et travail mis en cause par les employeursDu collectif "Sauvons la recherche" : Lettre aux parlementaires sur le projet de loi du 22 Mai 2013 »

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