• A Limoges:

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    A Beauvais:

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    A Paris:

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  • Les unes après les autres depuis la réforme Balladur en 1993, les réformes des retraites participent à nous faire travailler plus longtemps et au final, à percevoir des pensions plus faibles. C’est la double peine…

    Partir à 64 ans, c’est travailler plus longtemps pour gagner moins à la retraite !

     

    L’urgence, c’est d’augmenter le pouvoir d’achat, pas de reculer l’âge de départ à la retraite. 

    Avec la réforme des retraites défendue par le gouvernement d’Elisabeth Borne, les Français vont prendre deux ans fermes, mais ce n’est pas tout. Le projet de loi veut non seulement réduire la durée espérée passée à la retraite, mais en plus, il va entraîner une baisse du niveau des pensions. C’est la seule réforme qui joue à la fois sur l’âge légal de départ et sur le nombre d’annuités à cotiser.

    « Combien de salarié.es pourront répondre à ces conditions de plus en plus inatteignables pour vivre dignement leur vie de retraités ?, « interroge Thomas Vacheron, membre de la direction confédérale CGT, en charge du dossier retraites. 

    La plus brutale et violente des réformes 

    De tous les coups de butoir contre le système des retraites, la réforme Dussopt est la plus brutale et la plus violente ! Pourquoi ? Parce qu’avec le recul de l’âge de départ à 64 ans et l’augmentation du nombre de trimestres à valider (42 puis 43 annuités en 2035 pour une retraite à temps plein, résultat de la réforme Touraine de 2014), les Français vont devoir travailler plus longtemps et au final, gagner moins.

    « Le cumul de ces deux mesures est d’une extrême violence sociale, décrit Thomas Vacheron. Qui, dans le monde du travail tel qu’il est aujourd’hui en France, travaille 43 années cumulées, jusqu’à 64 ans et va réussir à avoir une pension complète à temps plein ? », interroge le syndicaliste. 

    Quelle femme de ménage, quel ouvrier du bâtiment, quel aide-soignant, quelle infirmière, quel chauffeur routier peut faire son métier pendant 43 annuités et jusqu’à 64 ans ? Avec l’intensification du travail en France, quel cadre sous pression peut y arriver aussi ?

    On va augmenter le nombre de travailleurs en fin de carrière très pauvres

    Dans les faits, très peu de salariés peuvent atteindre ce but, surtout avec la mise à l’écart des seniors dans les entreprises avant 60 ans… La moitié des actifs de plus de 60 ans ne sont plus au travail aujourd’hui parce qu’ils sont au chômage, en maladie ou au RSA.

    Avec la réforme Dussopt, on va créer un sas de précarité entre la vie active et le moment où on peut faire valoir ses droits à la retraite. Et augmenter le nombre de travailleurs en fin de carrière très pauvres

    Et une fois à la retraite à 64 ans, tous ceux qui n’auront pas réussi à valider tous leurs trimestres dans le calcul des 25 meilleures années de carrière (10 ans dans le public) et qui seront donc soumis à une décote, percevront une pension plus faible. Cumulés, tous ces phénomènes nous conduisent à travailler plus et à gagner moins.

    La CGT demande le droit de partir à la retraite à un âge raisonnable. Nous défendons le retour de la retraite à 60 ans, aucune pension en dessous du Smic parce qu’aujourd’hui, six millions de retraités touchent moins de 1100 euros par mois !

     

    "Il ne s’agit pas seulement d’empêcher l’adoption et la mise en place d’un dispositif injuste, il s’agit également de redonner à la Nation, confiance dans la réalité et la vigueur de sa démocratie et de maintenir une cohésion sociale menacée."


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  • Samedi 11 février, 2,5 millions de personnes ont manifesté partout en France contre la réforme des retraites. La lutte continue avec deux journées d’action interprofessionnelle le 16 février et le 7 mars. Et des grèves reconductibles si le gouvernement et le Parlement restent sourds au rejet massif du projet par nos concitoyens.

     

    Contre la réforme des retraites, poursuivre, amplifier et durcir le mouvement !

     Ni pause, ni trève !

    Portée par un mouvement social exceptionnel, l’intersyndicale reste en ordre de bataille et durcit le ton avec deux nouvelles mobilisations le 16 février et le 7 mars. Et des grèves reconductibles si le gouvernement et les parlementaires s’obstinent.

    Deux millions et demi de manifestants, tous profils confondus, dans toute la France samedi 11 février pour la quatrième journée d’action contre la réforme des retraites. La rue gronde. Malgré cela, le gouvernement s’arque boute sur sa mesure phare, le recul de l’âge légal de départ à 64 ans qui cristallise les oppositions.

    La pétition en ligne a atteint un million de signatures , et selon les sondages, 70% des Français et 90% des travailleurs.euses s’y disent opposés. 

    Pour Thomas Vacheron, chargé des retraites à la direction de la CGT, « l’urgence, c’est d’augmenter les salaires et les pensions, pas de reculer l’âge de départ à la retraite ». 

    Depuis trois semaines, le mouvement social est massif et ne désarme pas, démonstration que nos concitoyens rejettent catégoriquement ce projet injuste et mensonger défendu par le gouvernement.

     La CGT appelle à généraliser les grèves

    Suite des événements ? Les huit syndicats représentatifs des salarié.es appellent à deux nouvelles journées d’action 16 février, pour la deuxième semaine d’examen du texte de la réforme à l’Assemblée nationale. Puis le 7 mars quand il arrivera devant le Sénat.

    Dans un communiqué commun, nous demandons au gouvernement de « retirer son projet de loi », et aux parlementaires de « rejeter massivement ce texte ». Nous sommes prêts à « mettre la France à l’arrêt dans tous les secteurs le 7 mars » si le gouvernement et les députés « restent sourds » aux mobilisations qui ne faiblissent pas. 

    La CGT estime qu’il faut durcir le mouvement, tout mettre en œuvre pour généraliser les grèves dans les entreprises et services. La CGT-Cheminots appelle d’ores et déjà à la grève reconductible à partir du 7 mars.

    La Confédération demande à ses organisations d’interpeller députés et sénateurs dans les territoires pour qu’ils ne votent pas le projet de loi. Et à agir le 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes pour mettre en évidence l’injustice sociale majeure de cette réforme envers les femmes.

    Devant l’obstination et le mépris du gouvernement et les provocations d’Emmanuel Macron qui s’entête à ne pas entendre la contestation populaire, le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez ainsi que les autres dirigeants syndicaux iront manifester le 7 mars à Albi (Tarn) « pour appuyer l’ancrage fort du mouvement partout sur le territoire, dans les petites villes comme dans les plus grandes ».


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  • A Cherbourg:

     

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    A Beauvais :

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    A Paris :

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  • Revendication phare de la CGT, la retraite à 60 ans n’a pas bonne presse dans le bruit médiatique et politique, pourtant c'est un choix de société possible. Arrêter de travailler à 60 ans, c’est une proposition applicable et et bien sûr finançable.

    La retraite à 60 ans, c'est possible !

    Le projet de réforme des retraites ouvre la voie à la capitalisation et au renforcement des inégalités

    Le projet Macron-Borne veut faire des pensions et de l’âge de départ à la retraite des variables d’ajustement pour financer des baisses d’impôts pour les entreprises et les actionnaires.

    “Du fait des attaques multiples des gouvernements successifs, le stock d’épargne retraite a augmenté de 300 milliards entre 2008 et 2018. C’est sans compter les dizaines de milliards sur les produits d’assurance-vie en vue de la retraite. C’est le résultat de la perte de confiance organisée dans notre système et la subvention de l’épargne retraite par l’Etat.” constate Catherine Perret, secrétaire confédérale de la CGT en charge des retraites. 

    “L’enjeu des retraites n’est pas déconnecté de la sécurité sociale dans son ensemble, attaquée de toutes parts par le gouvernement.” 

    Jusqu’à présent le gouvernement n’a pas voulu augmenter les recettes, l’ajustement s’est fait sur les dépenses. Sans changement, une forte dégradation du niveau de pensions des retraités est donc prévue.

    Améliorer le système de retraite

    “Nous voulons ajuster les ressources pour améliorer en profondeur le système de retraites solidaire actuel” précise Mathieu Cocq, Responsable du Pôle Économique CGT. Retour à un départ à 60 ans, pension minimum au niveau du SMIC à 2 000€, prise en compte des années d’études… “

    La redistribution est l’élément central de notre système par répartition. Pour le financer, nous avons un éventail de propositions claires et chiffrées : c’est notre travail, et donc la cotisation qui doit financer la sécurité sociale” complète l’économiste….  

    Le projet de financement porté par la CGT explore plusieurs axes. 

    Outre la hausse des salaires, l’enjeu majeur reste la création d’emploi. En finir avec les exonérations de cotisations, mettre à contribution les revenus du capital, élargir l’assiette des revenus soumis à cotisations et augmenter les taux des cotisations retraites sont des leviers indispensables

    Enfin, la sécurité sociale ne sera pas en déficit de 7 Mds€ en 2023, mais en excédent de 13 milliards d’euros. Même avec 12 milliards de déficit sur les retraites 2030, la Sécu prise dans son ensemble serait en excédent

    ”La question des retraites ne peut se penser sans lien avec la création et la répartition des richesses, c’est-à-dire les ressources du système” argumente Mathieu Cocq

    “L’urgence sociale et l'urgence climatique doivent nous conduire à changer de modèle économique. Ce nouveau modèle doit intégrer une baisse du temps de travail, dont l’âge de départ en retraite est une modalité.” 

    La CGT propose :

    • Départ en retraite à 60 ans pour toutes et tous (hors départs anticipés pour les métiers pénibles)
    • Revenir au calcul sur les 10 meilleures années pour le privé
    • Conserver le calcul sur les 6 derniers mois pour le public étant donnée la trajectoire de leur rémunération
    • Prise en compte des années d’études
    • Concernant la pénibilité ; prise en compte des situations réelles de travail et reconnaissance de toutes les formes de pénibilité par grands corps de métiers
    • Taux de remplacement minimum de 75%
    • Dans tous les cas, pas de pension inférieure au SMIC CGT (2000€) quel que soit le régime de retraite.
    • Egalité entre les hommes et les femmes
    • Cela inclut également les agriculteurs et pose la question de la juste rémunération de leur travail

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  • La CGT a créé une caisse en solidarité aux grévistes mobilisés pour gagner une réforme des retraites plus juste et plus solidaire. A présent vous pouvez souscrire en ligne

     

    Caisse de solidarité avec les grévistes

     L’engagement dans la lutte de nombreux secteurs professionnels donne confiance et espoir pour gagner l’abandon et un autre projet de réforme du système de retraite.

    Nombreux sont ceux qui souhaitent apporter leur soutien, leurs encouragements aux salariés en lutte en contribuant financièrement

    Si vous souhaitez apporter votre soutien financier aux salariés engagés dans la grève reconductible, la Confédération Générale du Travail organise la solidarité financière qui leur sera entièrement dédiée avec une redistribution transparente entre les divers secteurs professionnels concernés

    Pour contribuer à la solidarité financière : 

    • En ligne en cliquant sur Solidarité Grévistes
    •  Par chèque : à l'ordre de « Solidarité CGT Mobilisation » adressé à : "Confédération Générale du Travail Service Comptabilité", 263 rue de Paris, 93100 Montreuil.

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  • Les salariés ne peuvent pas travailler plus longtemps. Chômage élevé chez les seniors, inégalité de traitement pour les femmes, mauvaise prise en compte de la situation de handicap, pénibilité du travail… Beaucoup de travailleurs ne sont pas en capacité de travailler plus longtemps.

    Réalité du travail : pourquoi travailler plus longtemps n'est pas possible ?

     Travailler plus longtemps, pour apporter plus de recettes, n’est pas une solution réaliste.

    Aujourd’hui, à 60 ans, seul un actif sur deux est encore en activité, l’autre moitié se répartissant entre chômage et invalidité.

     Entre refus d’embaucher des salariés après 50 ans et plans de départ volontaires des plus anciens considérés trop coûteux pour les entreprises, le chômage sévit sauvagement chez les seniors.

    "Ce report de l’âge de départ à la retraite, c’est la double peine ! Tout le monde prend deux ans ferme !” résume Catherine Perret, secrétaire confédérale de la CGT en charge des retraites. “L’augmentation du nombre d’annuité entraînera un allongement du sas de précarité et une baisse massive du nombre de travailleur.euse.s en capacité d’atteindre une carrière complète, avec des répercussions sur le niveau des pensions.”

    En effet, l’articulation avec la réforme de l’assurance chômage qui entraîne une baisse des allocations ou une suppression du nombre de mois indemnisés va pousser certains seniors vers le RSA. Et se dessine aujourd'hui un RSA de mise au travail forcé des travailleur.euse.s avec la réduction à un strict minimum de leurs droits de protection sociale. 

    Le gouvernement appelle à la création d’un index sénior. 

    Une mesure qui a déjà démontré son inefficacité pour l’égalité Hommes/Femmes au travail. 

    Chaque fois que l’on repousse la durée de cotisation, on la rend moins atteignable pour les femmes et creuse le fossé des inégalités entre les femmes et les hommes. Actuellement, les femmes gagnent en moyenne 15,8% de moins que les hommes.

    La retraite moyenne des femmes est inférieure de près de 40% à celle des hommes. 

    Même en prenant en compte les pensions de réversion et de majoration pour enfants, la retraite moyenne des femmes reste inférieure de 25,2% à celle des hommes 

    Reporter l’âge de départ à la retraite n’offrira pas non plus une meilleure embauche des travailleurs handicapé.e.s.

    Les conditions pour partir en retraite anticipée pour handicap pourraient s’assouplir, mais le handicap doit être justifié pour toute la durée d’assurance. Seul 15% des handicap sont de naissance ou depuis l’enfance

    17% des situations de handicap ont pour origine un accident du travail ou une maladie professionnelle

    La reconnaissance administrative du handicap arrive souvent tard dans la carrière des travailleur.euse.s, limitant leur accès au dispositif de retraite anticipé.

    Tout le monde travaillera plus longtemps, même les carrières longues.

    L’étude d’impact évalue à +8 mois la durée supplémentaire passée au travail pour les salariés ayant commencé à travailler jeunes, et entrant dans le dispositif des carrières longues ! Pourtant, ceux qui ont commencé à travailler tôt sont souvent ceux qui ont les métiers les plus pénibles et usants, donc les plus abimés par le travail.

    L’exposition dans le cadre du travail à des conditions difficiles (bruit, froid, etc.) comme à la répétition fréquente de certains gestes ou postures peuvent entraîner une invalidité.

    Pour une aide-soignante par exemple, porter et laver des personnes malades ou âgées n’a pas les mêmes conséquences sur le corps à 40 et à 63 ans. Plus les années passent, plus le corps est exposé. 

    Reculer l’âge de la retraite, sans une prise en compte sérieuse de la pénibilité, c’est garantir une augmentation des invalidités

    Les propositions de la CGT pour pérenniser le système de retraite par répartition :

    • Départ en retraite à 60 ans pour toutes et tous (hors départs anticipés pour les métiers pénibles)
    • Accroitre les recettes provenant des cotisations sociales basées sur le travail 
    • Instauration d’une cotisation pour les retraites sur les dividendes nets
    • Hausse des salaires de 5% dans le privé et de 5% du point d’indice dans la fonction publique libérerait respectivement 9 Mds et 1,25 Mds € pour la branche retraite.
    • Réduction du temps de travail à 32 heures hebdomadaires revendiquée par la Cgt, entrainerait la création de 1,7 million d’emplois dans le privé générant 13,6 Mds € de cotisations retraites
    • Soumettre à cotisations les revenus qui en sont exemptés tels l’intéressement, la participation, l’épargne salariale ou l’épargne retraite, fournirait encore 3 Mds de plus
    • Augmentation de 2 points de cotisation retraite, pour les employeurs comme pour les salariés, de pair avec une augmentation des salaires, représenterait 30 Mds € de recettes supplémentaires par an
    • Revenir au calcul sur les 10 meilleures années pour le privé
    • Conserver le calcul sur les 6 derniers mois pour le public étant donnée la trajectoire de leur rémunération
    • Prise en compte des années d’études
    •  Concernant la pénibilité ; prise en compte des situations réelles de travail et reconnaissance de toutes les formes de pénibilité par grands corps de métier
    • Taux de remplacement minimum de 75%. Dans tous les cas, pas de pension inférieure au SMIC CGT (2000€) quel que soit le régime de retraite.
    •  Cela inclut également les agriculteurs et pose la question de la juste rémunération de leur travail

    L’intersyndicale appelle à de nouvelles journées interprofessionnelles le mardi 7 février et le samedi 11 février pour dire non au recul à 64 ans et à l’allongement de la durée de cotisation.


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  • A Paris:

     

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    A Avignon:

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    A Limoges:

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    A Beauvais:

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    A Cherbourg:

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    A Rouen:

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