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  • Après une mobilisation du 22 mars historique dans le Puy-de-Dôme comme ailleurs, avec 49 300 sur Clermont-Ferrand et 52 300 manifestants recensés dans le département, l'organisation locale CGT se met en ordre de marche pour concilier deux temps forts : l’organisation du congrès national de la CGT et une mobilisation sans faille contre la réforme des retraites

    Alors que le 53e Congrès de la CGT se déroule du 27 au 31 mars à Clermont-Ferrand, la mobilisation contre la réforme des retraites ne faiblit pas.

    Ce congrès, moment fort du débat sur la stratégie et la forme d’organisation du syndicat pour les trois années à venir, marque aussi le renouvellement de la direction confédérale.

     La CGT n’a eu de cesse d’agir pour défendre l’intérêt des travailleur.euse.s, conquérir des droits et les améliorer.

    Le tout avec comme objectif la transformation sociale pour une autre répartition des richesses, pour une société plus juste, respectueuse de son environnement et un monde de paix.

    Les organisations syndicales et les organisations de jeunesse du Puy de Dôme se sont réunies vendredi 24 mars pour décider unitairement des modalités du prochain temps fort pour faire échouer les projets du "méprisant" de la République qui n'a plus d'autres choix que de retirer sa réforme des retraites.

    Il a été décidé d'une nouvelle manifestation le 28 mars prochain au départ de la Place du 1er Mai à partir de 10h00 à Clermont-Ferrand.

    “Il y a fort à parier qu'un nouveau record de participant-e-s soit battu sur la capitale auvergnate” anticipe Ghislain Dugourd, secrétaire général de l'Union Départementale Cgt 63.

    Localement, les arrêts de travail sont de plus en plus nombreux dans tous les secteurs, les grèves reconductibles se massifient et les jeunes se mobilisent dans les lycées et les facs.

    L’UD CGT 63 et les syndicats CGT Mines Energie OE 63 et UFICT Energie 63 avaient déjà fait preuve d’imagination le 22 mars 2023.

    Ils avaient mis en sobriété énergétique la zone industrielle du Brézet, qui accueillait ce jour là le Séminaire EDF de l’encadrement Hydro Centre !

    Ils revendiquent également la mise en sobriété énergétique de la zone industrielle de Lempdes, de la zone industrielle du Zénith d’Auvergne et celle de la zone industrielle d’Ennezat. Les travailleurs-es du Puy-de-Dôme généralisent la grève dans les entreprises et services, et multiplient les initiatives revendicatives.

     À Clermont-Ferrand, terre de résistance depuis toujours, ils seront encore plus nombreux à la prochaine journée de mobilisation unitaire interprofessionnelle, mardi 28 mars 2023.


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  • En pleine mobilisation contre la réforme des retraites, les bénéfices records des grands groupes comme Total ou BNP, qui annonce par ailleurs la suppression de 921 postes, choquent. D’autant que les ménages subissent une inflation sans précédent.

    L’indécence des bénéfices records des grands groupes

    En pleine bataille pour les retraites, les grands groupes enregistrent des bénéfices faramineux.

    TotalEnergies a réalisé un bénéfice de 19 milliards d’euros en 2022 (+ 28% par rapport à 2021). La BNP annonce un bénéfice net record de 10,2 milliards d'euros (+7 % par rapport à l’année dernière), et dans le même temps ses syndicats craignent la suppression de 921 postes.

    D’autres grandes entreprises caracolent avec des résultats records, sans que les investissements de ces entreprises soient à la hauteur de leurs profits. L'explosion du cours de l’énergie, du pétrole, du gaz et des produits de première nécessité fourni par ces grandes entreprises ruine les ménages.

     La production n’a pas augmenté, les grosses sociétés profitent aujourd'hui de la reprise économique postCovid et de la guerre en Ukraine pour augmenter leurs taux de marge et les versements à leurs actionnaires et enrichir les plus riches.

    Pendant que certaines grosses sociétés du CAC40 annoncent des profits records, les salarié-e-s devraient travailler deux ans de plus ?

    “Il n’y a qu’en augmentant réellement les salaires qu’il sera possible de lutter contre les conséquences de l’inflation. En ce sens, la CGT continuera à faire valoir le Smic à 2000 euros bruts, l’échelle mobile des salaires et le rétablissement des cotisations sociales” argumente Mathieu Cocq, économiste à la CGT.

    Ces superprofits devraient irrémédiablement remettre en cause les 157 milliards d’euros annuels d’aides publiques aux entreprises et plus encore les exonérations de cotisations sociales.

     Une taxe sur les « super profits » est indispensable, bien sûr. Mais plus globalement, il faut reposer la question de la hausse des salaires, de la reprise en main collective de l’énergie, et plus largement de tout ce qui fonde la vie en société (logement, éducation, transports, santé, industrie…).

    Ce qui est en train de s’effondrer, c’est l’idée que le marché est efficace ; ce qui est en train d’être révélé, c’est que notre système économique est incapable de produire autre chose que l’accaparement des richesses par une minorité, et des crises à répétition pour la majorité.

     La CGT souhaite la mise en place :

    • D'une taxe sur les profits, et se bat pour sortir les activités essentielles de la logique du marché, afin d'éviter un effondrement économique, social et environnemental.
    • D'un SMIC à 2 000 €.
    • De mettre fin aux 28% d’écart de salaire entre les femmes et les hommes : ça rapporterait 6 milliards d’euros aux caisses de retraite.
    • D'augmenter les cotisations de 0,8 point : soit 8.25€ par mois de cotisations salariales et 8.25€ de cotisations patronales pour un SMIC à 2 000 €.

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