• l’urgence : repondre aux besoins

    l’urgence : repondre aux besoinsL’addition payée par les salariés suite aux mesures d’austérité et à la rigueur salariale devient de plus en plus élevée. Le niveau de vie des français a reculé l’année dernière, une première depuis 1984.


     
     

    Une étude publiée par la DARES en février 2014 relate que «les français perçoivent de plus en plus la montée des inégalités sociales». D’ailleurs l’écrasante majorité d’entre eux estime qu’elle a augmenté. «Neuf sur dix estiment que les inégalités ont plutôt augmenté au cours des cinq dernières années». Le niveau de vie médian après impôts s’élève à 1 630 € par mois en 2011.

    Et le seuil de pauvreté se situe à 977 euros par mois et concernerait aux alentours de 8,7 millions de personnes. L’augmentation de la TVA au 1er janvier 2014 provoque une perte immédiate du pouvoir d’achat des ménages.

    Par exemple, pour une famille avec 2 enfants, cela correspond à 400 € par an. De plus, la hausse de la TVA va servir à financer le Crédit d’Impôt Compétitivité Emploi (CICE) au profit du patronat à hauteur de 20 milliards d’euros, en plus des 172 milliards d’euros déjà accordés chaque année. Auxquels il conviendrait d’ajouter la suppression de la cotisation sociale patronale concernant la branche famille qui représente 30 milliards d’euros…
     

    D’après nos estimations, les augmentations générales de salaires remontées par nos syndicats dans la branche seraient comprises entre 0 % et 1,5%. Cette fourchette d’augmentation générale est bien loin de maintenir d’une part le pouvoir d’achat des salariés et de leur famille, et d’autre part de reconnaitre les qualifications (diplômes, expériences professionnelles).

    réalisé par la FTM-CGT et des militants du syndicat CGT de l’Insee) et par conséquent, en aucun cas, cet indice ne doit être utilisé comme marqueur ou référence à l’occasion des négociations salariales dans les entreprises ou les branches.
    Les salaires ne permettent plus de vivre La preuve par le niveau des découverts bancaires que chacun constate tous les mois et sur lesquels s’engraissent les banques au travers des agios exorbitants. Les racines de la crise sont là, le travail est sous-payé alors que la masse des dividendes versés aux actionnaires explose. Loin d’être responsables, les salariés sont les victimes d’une crise qui sert d’alibi pour pousser les feux d’un libéralisme sauvage.


    Il est temps d’inverser la vapeur en engageant le débat sur les solutions. Elles existent dans chaque entreprise. En se rassemblant pour agir, nous allons faire changer les choses en rappelant d’abord que c’est le travail qui crée la richesse, pas la finance. Pouvoir vivre de son travail est la première condition pour que chacun trouve sa place dans une société juste, solidaire, de progrès social.


    Tel est notre objectif d’un lendemain meilleur pour nous mêmes et les générations qui arrivent. Comment vivre en France dignement avec moins de 1 700 euros ? Si la consommation est en panne, c’est la faute au pouvoir d’achat. Or, 57% de la richesse produite dans notre pays dépend de la consommation des ménages. Augmenter les salaires La recette qui s’impose coule de source pour placer les salaires en rapport avec les besoins et les qualifications.
     

    La CGT propose de porter le smic à 1 700 euros. Le smic est un enjeu interprofessionnel parce qu’il est censé constituer le premier échelon des grilles de rémunérations d’entreprises ou conventionnelles. Il nous concerne tous en tant que socle commun pour l’ensemble du monde du travail et sa revalorisation est de la responsabilité du gouvernementDavid Meyer, Conseiller fédéral

    « Travailleurs détachés Une victoire aux prud’hommes pour aller plus loin »

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